Nous voici à Chartres, préfecture de l’Eure-et-Loir, où il n’y a pas d’unité de soins palliatifs. L’occasion de proposer aux personnes rencontrées une action concrète : signer une carte postale pour demander aux parlementaires locaux de s’engager sur le sujet !
A peine installés sur la place des Halles, juste devant la mairie de la ville, une jeune fille s’approche de Caroline et entame la discussion, intriguée par le stand que nous venons de monter. Elle explique qu’elle souhaite se former pour travailler ensuite en soins palliatifs. Un beau signe d’espoir pour la génération nouvelle ! La conversation aidant, elle se confie à Caroline et finit par lui parler de sa situation personnelle : elle est elle-même atteinte d’une maladie dégénérative. Cette belle rencontre prouve à Caroline que son simple témoignage peut redonner du courage aux autres malades.
Sur le stand, beaucoup de passants entament volontiers la conversation et nous échangeons avec eux sur le sujet des soins palliatifs. Beaucoup se montrent très étonnés d’apprendre qu’il n’y a pas d’unité de soins palliatifs dans leur département ! Nous leur proposons de signer des cartes postales pour leur sénateur et leur député, afin de leur demander de soutenir la création d’une unité de soins palliatifs, c’est-à-dire d’un service dédié à ces soins et conçu entièrement autour des personnes et de leurs proches.
Nous croisons aussi beaucoup d’employés de la mairie toute proche, mais ils sont parfois un peu pressés car le temps de pause leur est compté. Nous leur remettons un flyer lorsqu’ils n’ont pas le temps de discuter plus longuement !
La visite d’un jeune journaliste de L’Écho républicain permet à Caroline de porter son message dans la presse locale. Le jeune homme se dit par ailleurs « très heureux » d’avoir pu la rencontrer.
Vient ensuite l’heure de repartir à vélo. Un couple de retraités est au rendez-vous pour accompagner Caroline et Camille aujourd’hui. Un coup de fil à une amie, et une autre dame nous rejoint. Nous suivons le charmant retraité, Dominique, qui sait comment rejoindre la voie verte depuis le centre de Chartres.
Les champs de colza en fleurs, la véloroute qui quitte la zone industrielle en longeant parfois une impressionnante route nationale au trafic intense, puis des petits chemins plus agréables… la route est ensoleillée et plaisante ! Nous faisons connaissance en roulant avec nos soutiens du jour. Ella, polonaise, est la définition même de la joie de vivre et apporte sa bonne humeur inépuisable au convoi ! Puis nos amis doivent s’en retourner – car ils habitent Chartres, et il leur faut rentrer chez eux… L’occasion d’une pause goûter + Livre d’Or :
Nous (Caroline et Camille) poursuivons notre route et croisons rapidement Jean-Luc qui fait le chemin en sens inverse. Et oui, il faut apporter le van au point d’arrivée… mais ensuite venir rechercher le camping-car, qui est toujours au point de départ : un casse-tête quotidien !
Nous arrivons au pays de Proust : Illiers-Combray où il passait ses vacances et qui a inspiré la Recherche du temps perdu… Le camping nous offre un repos bien mérité après toutes ces rencontres !