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Camille et Caroline font la route à vélo au départ du camping d’Illiers-Combray. Après quelques kilomètres sur la départementale « jaune » sur notre carte routière, nous retrouvons des chemins et petites routes plus agréables.

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Jean-Luc, une fois encore, est parti en reconnaissance et surtout apporter le van à Nogent-le-Rotrou, où nous dormons ce soir. Il revient donc à vélo et fait le trajet inverse, afin de venir rechercher le camping-car. Tout un casse-tête, quand on n’a que deux chauffeurs pour deux voitures – et une Caroline à accompagner à vélo ! Mais on s’en sort 😉

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Une pause touristique s’impose pour admirer le château et l’église de Frazé. Ce village aux portes du Perche a été classé dixième dans l’émission « Le Village préféré des Français » en 2019 – et on comprend pourquoi !

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Le tricycle est toujours bien chargé : sac à dos de route, chargeur de batterie, petit siège pliant…

A Nogent-le-Rotrou, le réseau a fait des miracles. Nous prenons l’apéritif chez un contact obtenu la veille à Chartres, puis sommes invités à dîner chez une dame dont le mari est proche du collectif Soulager mais pas tuer (qui soutient le Défi). Elle se trouve être infirmière en soins palliatifs !

Nous avons donc une belle discussion autour de son excellent risotto : où l’on s’instruit toujours davantage sur la distinction essentielle entre Unité de Soins Palliatifs (USP) et Lits Identifiés de Soins Palliatifs (LISP). Ces « lits identifiés » n’ont en réalité d’identifié que le nom : lorsqu’un service d’hôpital a par exemple 5 LISP, cela signifie qu’il y a de la place pour 5 patients qui ne nécessitent plus de soins curatifs. Mais le problème est que les soignants ont beaucoup moins le temps de s’occuper de ces personnes ; ils mettent la priorité sur ceux qui peuvent encore guérir, ce qui se comprend.

En fait, ces lits « identifiés » ou « dédiés » ont un côté très flou et fluctuant (selon les hôpitaux). L’infirmière explique :

« Dans le cas d’un hôpital avec des LISP, si un patient bénéficie de soins palliatifs, c’est de fait son lit qui devient le lit identifié. C’est une chambre comme les autres, mais on sait qu’il ne bénéficie plus de soins curatifs, c’est-à-dire de traitements. »

Madame Lecerf, infirmière en soins palliatifs

Elle nous confirme l’avantage indéniable des USP (unités de soins palliatifs) : une structure entière dédiée aux personnes recevant des soins palliatifs, avec une architecture, des horaires, de la nourriture, des soignants et du personnel parfaitement adaptés aux situations parfois délicates des maladies incurables. Notre hôtesse a elle-même déjà travaillé en unité de soins palliatifs à Paris (à la maison Jeanne Garnier), elle connaît donc bien son sujet et c’est très précieux de consolider nos connaissances sur les soins palliatifs.

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La traditionnelle photo souvenir

Jean-Luc a garé son van dans le jardin de cette dame, pendant que Caroline et Camille dorment dans leur camping-car, un peu plus loin. Pratique d’avoir une maison à roulettes !