C’est le dernier jour du Défi ! Un grand pique-nique nous rassemble nombreux à Bletterans en ce 17 juin. Beaucoup de soutiens sont au rendez-vous, des amis engagés à Soulager mais pas tuer ont même fait le trajet depuis Lyon jusqu’au Jura pour cette étape ultime du Défi… Notamment Christophe, lourdement handicapé, qui a tenu à manifester son soutien à Caroline.
Et c’est parti pour la dernière étape ! Photo de groupe au départ des cyclistes autour de Caroline et de son tricycle :
La route n’est pas longue, mais Caroline aime bien les pauses… et surtout les traditionnelles fraises Tagada qui vont avec ! Un petit coup de sucre et ça repart 🙂
Pendant ce temps, Camille et Christine, aidés par une infirmière jurassienne et son mari, montent le dernier stand sur la place de la Liberté à Lons-le-Saunier.
Et… c’est l’arrivée !! En tête de cortège, au côté de Caroline, son ami Christophe qui a tenu à rouler le dernier kilomètre, à bord de son fauteuil roulant électrique.
Après huit semaines de parcours à travers la France, 1200 km au compteur de son tricycle, une trentaine de stands, des rencontres riches d’humanité, des interviews et des articles dans la presse régionale et nationale, Caroline a réussi son Défi !
Le dernier stand du Défi
La deuxième dauphine de miss Jura, Manon Guespin, est là pour accueillir Caroline. Elle est très intéressée par les soins palliatifs qu’elle découvre un peu mieux grâce à notre stand. Puis elle va elle-même à la rencontre des passants, après avoir signé sa carte postale aux parlementaires locaux ! Un soutien récent mais efficace 🙂
Dès que Caroline s’est un peu remise de ses émotions, vient l’heure de l’interview : un journaliste du Progrès est présent pour couvrir l’arrivée de Caroline.
Les parlementaires du Jura auront de nombreuses cartes postales ! Les passants sont très émus d’avoir assisté à l’arrivée de Caroline et participent volontiers à l’interpellation des élus. Tandis que Manon Guespin, 2e Dauphine du Jura, va à la rencontre du public pour leur parler des soins palliatifs.
Le Défi est peut-être accompli, mais le message de Caroline doit à présent résonner partout !
Dans la perspective d’un projet de loi que le gouvernement assure vouloir présenter d’ici la « fin de l’été », il est impératif :
- d’apprendre à connaître la réalité des soins palliatifs qui permettent de soulager la souffrance ;
- se renseigner sur le cadre législatif actuel (loi Claeys-Leonetti de 2016), qui est suffisant ;
- se montrer solidaires envers les plus fragiles et envers nos aînés.
En effet, légaliser l’euthanasie et/ou le suicide assisté reviendrait à menacer l’existence des plus vulnérables. Dire aux personnes âgées, malades ou handicapées qu’elles pourraient leur demander la mort, c’est exercer sur elles une pression. C’est les forcer à se demander « Ma vie a-t-elle encore une valeur aux yeux de la société ? » – « Ne suis-je pas un poids trop lourd pour mes proches et les médecins ? »
L’ « aide active à mourir » est un leurre. Il faudrait plutôt développer une aide active à vivre, peu importe le temps qui reste à vivre. C’est ainsi que nous aurons une société plus solidaire, plus humaine.