Dès le soir du passage devant le ministère de la Santé, Caroline et son équipe reprennent la route en van pour l’Est de la France. Le deuxième volet du Défi de Caroline s’ouvre en effet dans les Ardennes, le mercredi 24 mai, à Charleville-Mézières.
Malgré une arrivée sur place dans la nuit, Caroline et Camille, bon pied bon œil, se retrouvent en tout début d’après-midi dans la rue commerçante principale de Charleville-Mézières pour installer leur stand sous un soleil radieux. Jean-Luc a déjà conduit le camping-car au point d’arrivée du soir, et nous rejoint ensuite à vélo.
C’est une ville radieuse, très ensoleillée et passante que nous découvrons avec bonheur ! Nous retrouvons sur place quelques membres locaux du collectif Soulager mais pas tuer, qui constituent une aide bienvenue pour aborder un maximum de passants. Après l’effervescence de la veille, cette équipe plus réduite est malgré tout très efficace.
Surprise du jour, un groupe musical s’installe juste à côté de nous ! Un festival, « Tambours de fête », se tient en effet ces jours-ci à Charleville. Et aujourd’hui, c’est sur la place où nous sommes que l’animation destinée aux enfants a pris place. Pendant plus d’une heure, de jeunes percussionnistes en herbe s’essaient au rythme des tambours. Il nous faut alors parler un peu plus fort pour nous faire entendre lors des discussions avec le public, mais cette animation imprévue reste positive : nous rencontrons ainsi beaucoup plus de monde dans une joyeuse ambiance !
Caroline est ensuite interviewée par un journaliste de L’Ardennais, qui recueille son témoignage en vidéo. Les rencontres sont fructueuses : beaucoup de jeunes, intrigués par le tricycle de Caroline et le plus souvent, ne connaissant pas les soins palliatifs.
Puis vient l’heure du premier départ à vélo de l’Est ! Caroline boucle son casque, dit au revoir à nos amies de Soulager mais pas tuer, et s’élance… bien entourée !
Nous retrouvons une voie verte et l’habitude de longer les rivières de France ! Cette fois, nous pédalons le long de la Meuse. Deux jeunes habitants de Charleville, des jumeaux de 15 ans, sont au rendez-vous pour accompagner, sur le début du parcours, Caroline et Jean-Luc. Le compteur kilométrique reprend sa course !
L’arrivée se fait à Sedan, ville marquée par les conflits majeurs de 1870, 1914 et 1940. Le lendemain, nous découvrons un peu plus cette ville ardennaise, à pied et à tricycle, mais quelque chose cloche ! Caroline, assez inquiète, nous montre son tricycle : il y a du jeu entre les deux parties de la monture.
Catastrophe : va-t-il falloir faire une pause plus longue que prévu, le temps de pouvoir effectuer les réparations nécessaires ? En effet le vélo de Caroline, un tricycle à assistance électrique modèle « Evasion » fabriqué en France par Damius, ne se répare pas n’importe où… Caroline veut appeler leur service après-vente, apparemment très réactif même à distance, en imaginant le pire. Jean-Luc quant à lui, est partisan d’essayer de réparer lui-même le tricycle avant de les appeler.
Ni une ni deux, il se met à l’ouvrage et démonte la bécane – qui peut se séparer en deux parties pour le transport si besoin. Une bonne idée, car il s’aperçoit ainsi que toutes les vis intérieures sont totalement desserrées ! Un bon coup de clef Allen et le tour est joué : le tricycle est de nouveau le stable compagnon que nous connaissons. Bravo au bricoleur !