Arrivés la veille au soir à Vendôme, nous y retrouvons un petit réseau familial : la fille de Jean-Luc ainsi que la cousine (et ancienne colocataire) de Caroline y résident en effet. Un dîner festif nous permet de raconter nos premières aventures à un public varié. Certains des enfants qui sont là semblent très intéressés : avec les mots de leur âge, ils réagissent au projet de Caroline :
« Ah oui, moi aussi j’ai des petites roues sur mon vélo, parce que je suis malade : j’ai une conjonctivite ! »
Une petite fille (4 ans) quand on lui explique pourquoi Caroline roule à tricycle
Après une bonne nuit, nous rejoignons le centre-ville de Vendôme pour monter notre stand devant le carillon de la place Saint-Martin. En ce 1er mai, quelques promeneurs mais aussi des cyclistes profitant des voies vertes environnantes.
Une soignante vient parler longuement avec Caroline. Un habitant évoque la question complexe du désert médical : à Vendôme, son médecin traitant a pris sa retraite, et personne ne le remplace. Un autre se confie à Camille sur la fin de vie de son ex-épouse, qu’il a vécue par procuration via son fils. Etant en région parisienne, cette femme a eu la chance de pouvoir bénéficier de soins palliatifs.
Après de belles rencontres et discussions, il est temps de se préparer au départ. Nous avons la joie de voir que de très nombreux amis ont répondu présent ! Ils sont près de 25, avec casques et vélos, pour pédaler les dix premiers kilomètres du jour avec Caroline… dont environ 18 enfants ! La moyenne d’âge du peloton d’aujourd’hui est singulièrement basse. C’est à qui réclamera le plus fort son badge de soutien pour accrocher sur son tee-shirt, ou encore un autocollant pour coller sur son vélo. Une fois la distribution faite, quelques consignes de sécurité sont données : interdiction de doubler, on respecte l’ordre du convoi et on s’arrête aux croisements.
Et c’est une très belle arrivée à Saint-Firmin-des-Prés, avec de courageux jeunes gens qui ont vaillamment pédalé pour soutenir Caroline ! 10 kilomètres qui sont passés « très vite » pour notre Caroline :
« C’était beaucoup plus facile avec tout ce monde, je ne suis pas du tout fatiguée ! »
Caroline à l’arrivée à Saint-Firmin-des-Prés
